Avec l'approche d'élevage intégré permettant l'économie circulaire grâce au différents produits du bétail pour revalorisation du Sol, engrais organique, agriculture adaptée (Programme WAFRA : pour la multiplication du bétail destiné à être distribué  à la communauté comme les lapins, cochons, chèvre, poule et vache).

Aujourd'hui, on ne peut pas parler du développement socio-économique sans se soucier des facteurs environnementaux. Déjà, dans l'analyse du contexte stratégique du développement de la chaîne de valeur agricole et animale en Afrique Subsaharienne en général et au Burundi en particulier, nous venons de voir que le changement climatique, des facteurs tels que l'érosion, les inondations et la sécheresse affectent négativement la production agricole. Ainsi, la protection de l'environnement et la réduction des impacts stratégiques sont des conditions préalables au succès du développement de l'agriculture ou de la sécurité alimentaire. En termes de défis, le Burundi est confronté à la dégradation des sols, glissements de terrain et inondations, grêle, sécheresse dans certaines régions du pays, déforestation, exploitation minière non contrôlée. L’organisation OPULANCE PLUS  apporte un appui pour parier à ces défis environnementaux en accompagnant les communautés dans:

• Agroforesterie et foresterie.
• Installation de dispositifs anti-érosion ou gestion des bassins versants
• Techniques de conservation des eaux pluviales
• Protection et conservation des aires protégées
• Formation et éducation des communautés de base à l'adaptation au changement climatique
• Formation et mise en place de comités locaux pour la protection de l'environnement et l'alerte précoce du changement climatique.

Nous pensons qu'une agriculture pratiquée dans un environnement protégé et préservé peut satisfaire les besoins alimentaires des communautés pauvres et augmenter les revenus financiers des ménages et du pays en général.

La justification de l'investissement dans l'agriculture est claire, car le développement agricole est censé être deux à quatre fois plus efficace pour réduire la faim et la pauvreté que tout autre secteur. Aider les familles pauvres qui cultivent davantage de cultures vivrières est le meilleur moyen de lutter contre la faim et la pauvreté au Burundi. Lorsque les agriculteurs cultivent plus de nourriture et gagnent plus de revenus, ils peuvent atteindre l'autosuffisance et mener une vie meilleure. 

Les améliorations de la productivité agricole ont des répercussions sociales et économiques. Avec des revenus accrus, les agriculteurs peuvent mieux nourrir leur famille, envoyer leurs enfants à l'école, pourvoir à leurs soins de santé et investir davantage. Cela rend les communautés économiquement plus fortes et plus stables. Au Burundi est dominé par les petits exploitants qui occupent la majorité des terres et produisent l'essentiel des cultures et des produits de l'élevage.
Près de 90% de la main-d'œuvre burundaise est constituée de petits exploitants agricoles dont la taille des exploitations est d'environ 0,5 ha en moyenne par ménage, produisant principalement pour la consommation domestique et utilisant des technologies traditionnelles. 

Malgré le grand nombre d'agriculteurs, plus de 70% de la population burundaise est aujourd'hui touchée par l'insécurité alimentaire et la malnutrition.
OPULANCE PLUS  s'efforce de mettre en œuvre les projets liés à la résilience et à la nutrition, au développement de la chaîne de valeur agricole et au soutien financier aux petits agriculteurs. Depuis l’an 2018,  OPULANCE PLUS  met en œuvre des projets fondés sur la sécurité alimentaire (centre semencier, renforcement des capacités sur les techniques agropastorales modernes) en partenariat avec d’autres institutions et organisations OPULANCE PLUS  travaille activement dans les provinces de Bubanza, Muramvya, Cibitoke, Mwaro.

Pour faire face au défi du manque d'accès au financement du crédit, OPULANCE PLUS  se concentre sur le renforcement des capacités de la communauté en général et de ses bénéficiaires en particulier dans l'initiative locale de financement propre. L'approche VSLA (associations villageoises d'épargne et de crédit) est adoptée pour permettre aux ménages pauvres de mobiliser leurs propres ressources financières. Cette approche testée et expérimentée par beaucoup d’organisations tant nationales qu’internationales améliore les moyens de subsistance de nombreuses personnes pauvres aidées par OPULANCE PLUS. Il est prouvé que l'approche VSLA accélère l'autonomie financière pour améliorer la santé, le bien-être et l'éducation des enfants des bénéficiaires. Sur la base des expériences de VLSA, OPULANCE PLUS  envisage la création d'un fonds de micro-assurance au nom de BAHONKABANDI pour les petits agriculteurs, éleveurs et autres acteurs économiques afin de les accompagner dans leurs activités. 

La santé sexuelle et reproductive joue un grand rôle dans le développement d’une communauté. Opulance Plus donne des séances de sensibilisation à ses bénéficiaires en matière de planning familial et la séparation des naissances afin de privilégier la bonne santé des mères.

Les jeunes écoliers bénéficient des séances de formation sur l’hygiène menstruelle et corporelle afin de les imprégner  comment se protéger contre les maladies  sexuellement transmissibles et les grossesses précoces en milieu scolaire.

Dans le cadre d’effectuer un suivi rigoureux des enfants qui souffrent de la malnutrition aiguë sévère, Opulance Plus a mis en place un Centre UMWANA.

 Avec ce centre, les  femmes bénéficient des formations sur l’art  culinaire à base des produits et aliments locaux  pour les montrer l’importance de l’alimentation équilibrée. Le centre a déjà encadré le premier groupe des enfants qui souffraient de la malnutrition. Ces enfants ont été suivis pendant la période de 2 mois et après tous étaient guéris.

Maintenant le centre est en train d’accompagner le 2^ème groupe de 30 enfants. Signalons que ces derniers reçoivent de la nourriture équilibrée et riche en protéines, lipides et glucides  2 fois la semaine au centre et un suivi rigoureux chez eux à travers l’encadrement des « Mamans Muco ».